Le programme du prochain séminaire toulousain sur les méthodes agiles est publié.
A l'image des débats et des enjeux actuels de l'agilité, il est orienté sur le thème "social".
Aujourd'hui nous assistons principalement à deux directions prises par le mouvement agile :
- Les défenseurs du message des pères fondateurs, qui milite pour faire perdurer le message initial. Dés le début, le manifeste pose une orientation humaine et sociale au travers de valeurs, avant toute considération méthodologique ou technique
- Les "récupérateurs" du mouvement, mettant en avant méthodes et pratiques au service de la productivité et de la diminution des coûts, au risque de sacrifier valeurs et principes. Cette vision se limite à "un courant de plus" sur lequel se positionner pour décrocher de nouveaux contrats. Dans le pire des cas, cela peut aboutir à une nouvelle forme de gestion de projet qui accentue le stress et la pression sur les équipes.
Le prochain défi consiste donc à développer 1) et freiner 2). Cependant je ne suis pas toujours d'accord avec la façon de passer du stade "Command & Control" au stade "Self Organization", j'ai en déjà parlé ici et là. Je reste convaincu que qu'on partir de 2) pour arriver à 1 et que, de toute façon, on n'a pas vraiment le choix si on se veut réaliste !
A mon avis, la seule façon d'y arriver et de prouver que l'humanisme a aussi comme conséquence une meilleure efficacité opérationnelle, une meilleure productivité et une diminution des coûts de gaspillage.