J'étais parti pour faire de la recherche en syntèse d'images (technique de rendu réaliste, radiosité optimisée) avec la Direction de la Recherche de Renault Guyancourt.
J'ai finalement décidé d'intégrer une start'up atypique et innovante en tant que développeur C++
Visiotics : fabriquait et vendait des simulateurs professionels de golfs à l'international.
Au sein de ce projet, j'ai presque tout fait : développement du moteur de rendu réaliste de l'image, capture et modélisation des terrains 3D, habillage du jeu avec les infographistes, IHM de la borne interactive de pilotage du simulateur, détection de la balle de golf (jeu réel), simulation de trajectoire, puis enfin, reprise et refonte de l'architecture générale pour l'intégration de DirectX et de télédiagnostique en PHP. Je me suis même occupé de l'interface avec l'équipe non-informatique (mécanique, optoélectronique...) réseau interne, du recrutement, des démos, de la relation client, des installations en Asie, du café, du ménage.
Période passionnante et prenante mais manquant de méthodes.
J'ai donc effectué une rotation à 90° pour intégrer Dassault Systèmes en tant que chef de projet sur des gros projets au forfait. Cette fois, thématique Java, UML, UP, XP, qualité, confidentiel défense.
Grosse claque : pendant deux ans je me suis approprié les méthodes qui me manquaient : tant en développement, qu'en gestion de projet. Ensuite, je m'investis de plus en plus dans le montage des "affaires".
Je fais un passage par la qualité, sujet qui m'intéresse profondément mais sous un angle pragmatique, au service de tous : équipes techniques, managers, client.
Je deviens le responsable qualité d'une agence.
Ce poste est finalement supprimé pour raison de fusion.
Je me retrouve à nouveau chef de projet.
Désireux de poursuivre dans la qualité, j'intègre Altran sur une mission en régie chez Airbus.
Là, je suis confronté à un changement culturel profond à opérer : tout est à faire en matière de qualité et de PMO (project management office). Je prends le taureau par les cornes et malgré des périodes de doutes, un an après les résultats sont manifestes : le référentiel Airbus (GPP toolkit) est non seulement mis en place, admis et (à peu près) respecté mais les pratiques sont fédérées sur plusieurs niveau de management (projet, programme et département) et outillées à l'aide de l'outil collaboratif eRoom.
Cultivant cette complémentarité méthodologie/terrain, je décide de revenir à la gestion de projet, parfois même proche de la technique, tout en restant positionné sur des missions de conseil méthodologique.